15.01.2024

Il est condamné pour avoir volé dans la caisse de son employeur

Un homme d’une vingtaine d’années est accusé d’avoir soustrait frauduleusement de l’argent sur son lieu de travail Entre le 16 juin et le 9 juillet 2023,. 

Le 13 juillet, l’alerte est donnée par l’employeur qui dépose plainte à la gendarmerie. Ce dernier affirme avoir été victime d’un vol par l’un de ces employés. En effet, dans la nuit du 8 au 9 juillet, des images de vidéosurveillance montrent la présence de l’employé dans son bureau qui était «fermé à clé», précise-t-il. Celui-ci était en train de fouiller dans un tiroir, prenant la clé de la caisse qui contenait entre 300-600 dollars. De plus, l’employeur, précise que lui seul, était détenteur de cette clé de bureau, mais il indiquera plus tard que la clé avait disparu depuis le 16 juin. 

Convoqué par les gendarmes, le salarié reconnaît être entré dans les bureaux pour prendre des bouteilles d’alcool. Il nie avoir soustrait de l’argent avant de l'avouer. Il a été licencié par la suite.

Lors de son procès le 4 janvier, le prévenu confirme les faits exposés par le tribunal et indique s’être rendu à trois reprises dans le bureau de l’entreprise durant la période du 16 juin au 9 juillet. En outre, il déclare avoir volé entre 400 et 600 dollars. « Qu’avez-vous fait de cet argent ? », demande la juge. « J’ai achetés de vêtements », répond-il. « Ça ne vous posait pas de problème de continuer à aller travailler alors que vous voliez votre employeur ? », interroge-t-elle. Le prévenu bafouille. 

L'avocat de la partie civile déclare que « ses clients n’ont pas l’habitude de ce genre d’acte de vol de la part de leurs employés. D’autant que dans cette situation, il était content du travail de l’accusé et il venait même de l’augmenter », insiste-t-il. Concernant ce vol de clé, l’avocat indique qu’il aurait eu lieu lors d’une soirée au sein de l’entreprise, cependant le prévenu infirme cette version disant qu’il possédait un double des clés. 

L’avocat démontre par des images extraites des caméras de surveillance, la présence de l’individu aux alentours de 23h plusieurs fois au sein des bureaux. « Ce n’est pas des horaires de travail. On vient au milieu de la nuit pour voler quelque chose », déclare-t-il. Aussi, « nous pouvons apercevoir qu’il est toujours près du tiroir où se trouve la caisse et où il retire des espèces », constate-t-il. Enfin, « on s’aperçoit que depuis la disparition des clés et le moment où le prévenu est arrêté, 6 333 dollars disparaissent», rapporte l’avocat sur l’appui de dépôts de l’employeur. 

Le parquet requiert une peine d’amende de 700 euros assortie totalement du sursis compte tenu que le prévenu est un « primo délinquant ».

Ayant la parole en dernier comme le veut la loi, l'individu s’excuse, « j’avais tort », exprime-t-il. Après délibération, le tribunal le déclare coupable et le condamne à une peine d’amende de 500 € avec sursis et le déclare responsable du préjudice matériel. Il devra verser la somme de 1 800€ de dommages et intérêts.

Siya TOURE