10.11.2021

Réunion écourtée entre le préfet, le collectif et les élus

Comme convenu lundi après-midi avec les élus, le préfet avait convié le collectif à une nouvelle réunion de négociation ce matin. L’horaire initial était 10h mais a été décalé d’une heure. A 11h, Daniel Gibbs, Annick Petrus, Yawo Nyuiadzi, Sofia Carti, Marie-Dominique Ramphort et Jules Charville ont pris place autour de la table avec Serge Gouteyron. Le collectif est arrivé à 11h25 et a livré ses observations et «contre propositions» aux propositions soumises à la mi septembre par le préfet et le président de la COM.

Une vingtaine de minutes après le début des échanges, le collectif fait remarquer au préfet son manque d’attention en «regardant sa montre». Le représentant de l’Etat confie qu’il a des contraintes et est obligé de partir à 12h30. Des tensions naissent alors mais les échanges se poursuivent.

Aux alentours de 13h, le préfet se lève et invite le secrétaire général à lui succéder après avoir convenu de poursuivre les négociations lors d’autres réunions, notamment celle prévue vendredi à 9h à la COM. Les membres du collectif n’acceptent pas que le préfet parte alors qu’aucun accord n’a encore été trouvé. Le secrétaire général avoue que le préfet devait partir pour des raisons personnelles et que «pudique», il n’a pas voulu les dire. Pour le collectif, le représentant de l’Etat n’aurait pas dû fixer la réunion à ce matin s’il savait qu’il avait des contraintes. Les membres du collectif ont levé la séance et sont partis eux-aussi.

C’est la seconde fois qu’il y a une mésentente entre Serge Gouteyron et le collectif au sujet de l’organisation des réunions. En octobre, le préfet avait fixé une rencontre à la date du 20 ; ce jour-ci le collectif est venu mais le préfet ne l’a pas reçu car il y a une confusion, la réunion devait avoir lieu le 21. Le collectif a interprété ce geste comme un refus et lui en tient rigueur.

La prochaine rencontre est programmée à 9 h en collectivité pour évoquer les sujets qui relèvent de la compétence de la COM.

Estelle Gasnet