07.11.2016

Oyster Pond : pour le premier ministre de St Maarten , la situation n'est pas encore réglée

Dans un communiqué de presse, William Marlin appelle à une réunion du Parlement de St Maarten afin d'évoquer la situation de la marina d'Oyster Pond.

Le St Martin's Day approche mais la situation entre les deux parties de l'île semble frôler l'incident diplomatique. Hier après-midi, dimanche 6 novembre, William Marlin, le premier ministre de St. Maarten a déclaré qu'il allait demander au nouveau président du parlement Claret Connor de convenir d'une réunion urgente du Parlement afin de discuter des problèmes actuels liés à la marina du Captain Olivers.

En cause, le contrôle d'un chantier opéré par les autorités françaises mercredi 26 octobre, sur ce que St Maarten considère comme son territoire, les eaux d'Oyster Pond. Le 1er novembre, le premier ministre de St Maarten faisait part de sa demande par courrier à Anne Laubies, la préfète de Saint-Martin, de «supprimer les barrières installées à Oyster Pond» , soit les rubans "caution" visant à délimiter le chantier et le scellé sur la grue du chantier.

Dans un communiqué de presse du 6 novembre, William Marlin a déclaré qu'il n'avait pas reçu de réponse de la préfète et annoncé qu'il allait appeler Aline Hanson, la présidente de la collectivité, "pour s'assurer que les autorités françaises adhèrent aux accords quadripartites signés justement à la frontière d'Oyster Pond". Il a ajouté que le statu quo serait maintenu jusqu'à ce que les parties arrivent à un accord. "Les eaux d'Oyster Pond ont toujours appartenu au côté hollandais. La société Captain Olivers est enregistrée à St Maarten et y paie ses taxes", peut-on lire dans ce même communiqué.

Le premier ministre Marlin appelle à une "résolution pacifique de cette question afin de maintenir des relations pacifiques entre les peuples de St. Martin et St Maarten". Il espère, en outre, que le président du Parlement va convenir d'une réunion le plus vite possible "afin que les membres du Parlement soient informés de la situation de la Marina d'Oyster Pond et du malaise grandissant que les actions des autorités françaises sont en train de causer".

Fanny Fontan