17.01.2018

Reconstruction dans une zone à risques : les mesures prises par la COM

​​​​​​​A l’issue de la présentation de la carte des aléas par l’Etat, le président de la Collectivité a indiqué les mesures de reconstruction qu’il allait imposer en partie française dans les zones à risque.

Les particuliers qui ont une maison dans une zone à risque et qui veulent réaliser des travaux de réparation de toitures, ouvertures doivent déposer une déclaration préalable Irma (DPI) auprès des services de l’urbanisme. Ils peuvent ensuite réparer leur maison.

Les personnes qui veulent reconstruire à l’identique, ont l’autorisation de la COM pour «sécuriser » leur bien, c’est-à-dire remettre un toit, des fenêtres, réparer les murs, etc., afin de continuer d’y habiter en sécurité. Toutefois la COM se réserve le droit de surseoir à statuer durant deux ans maximum sur leur dossier. Autrement dit, elle ne donne, pour l’instant pas l’autorisation définitive de rester. Ni l’interdiction. Sont concernés notamment les habitants de la Baie orientale, Cul de Sac, Oyster Pond et Baie Nettlé.

Durant ces deux ans maximum, la COM va étudier au cas par cas les habitations. «Ce n’est pas parce qu’une personne est dans une zone rouge, une zone à risque qu’elle ne sera pas autorisée à rester», a tenu à préciser le préfet Philippe Gustin. Elle sera autorisée à rester si elle a la possibilité de se protéger contre un nouveau phénomène climatique ou naturel (tsunami).

La COM veut avoir toutes les cartes en main pour prendre une décision. Elle doit aussi trouver des solutions pour les personnes qui devront partir, qui seront expropriées. L’une des questions est de savoir qui l’indemnisera et où elle sera relogée.

«Certaines décisions seront difficiles à prendre. Mais nous devons garder à l’esprit que nous devons assurer la sécurité des biens et des populations», a déclaré Daniel Gibbs dont la responsabilité est engagée en cas de nouvelles catastrophes.

Estelle Gasnet
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