02.10.2018

Les handicaps pour que l'île soit davantage propre

Le sujet a été brièvement évoqué par les socioprofessionnels du tourisme, la COM et Emmanuel Macron lors de sa visite.

Les socioprofessionnels dans le domaine du tourisme se plaignent de la saleté de l’île. Ils ont évoqué la question avec le président de la République lors de sa visite à Saint-Martin. «On ne peut pas accueillir les touristes dans ces conditions», estiment-ils en faisant illusion aux nombreux sites encore non nettoyés un an après Irma et qui donnent une mauvaise image.

Le problème réside dans le fait que ces sites dont les socioprofessionnels parlent, sont privés. «Or, la collectivité ne peut pas intervenir pour aller nettoyer chez les particuliers», souligne Daniel Gibbs. Toutefois, il indique que la COM peut prendre des mises en demeure pour obliger les propriétaires à nettoyer les parcelles concernées. Certaines ont déjà été prises.

Par ailleurs, Daniel Gibbs insiste : «on ne peut pas laisser dire que le territoire est sale car la COM ne fait rien». Le président de la COM rappelle que 12 à 14 millions d’euros ont été dépensés pour nettoyer la partie française après Irma. «Le problème est que l’écosite est en surcapacité. Nous n’avons pas sur le territoire d’entreprises agréées pour faire du concassage des débris, deux le font mais de manière illégale. On doit être réaliste, on ne peut pas faire l’impossible», déclare le président de la COM. «Après Irma, j’avais proposé que la COM prenne à sa charge une barge pour évacuer les épaves de voiture, mais on m’a répondu, si vous le faites vous avez une amende de 30 000 euros par voiture car c’est interdit d’évacuer des véhicules hors d’usage sans qu’ils soient dépollués », précise-t-il.

Pour Emmanuel Macron qui pense que Saint-Martin peut devenir une «smart green island » en misant sur le développement durable et la mise en place de filières dans le domaine, il est nécessaire de «se donner une exigence collective» et d’avoir «une éducation collective en termes de ramassage et de gestion des déchets».

Estelle Gasnet
4 commentaires

Commentaires

Avant IRMA l'ile était déjà sale, carcasses de voitures, déchets le long des routes. Avant de devenir un smart green Island faudrait apprendre à responsabiliser les gens quittent à les verbaliser (abandon de voiture on retrouve le proprio avec la plaque d'immatriculation ou le numéro moteur juste une histoire de volonté) ou ceux qui jettent leur déchet par la vitre de leur véhicule...

Culturel, le problème est culturel.
Répression oui
Incitations aussi, on peut établir des cahiers des charges par quartier ou rue.
Il y a quand meme moins de VHU qu'avant Irma.

pour que l'ile soit propre c'est simple au lieu de donner de l'argent gratuitement (carte prépayée, rsa) sans contrepartie demandez leur de faire quelques heures par semaine pour nettoyer l'ile au moins ils verront ce que le mot travail veut dire et que rien n'est gratuit dans la vie ; c'est sur qu'il y a moins de VHU qu'avant IRMA vu qu'ils ont été ramassés avec les épaves mais en regardant bien ils reviennent...

Le président GIBBS va avoir du mal.
A midi je suivais une voiture de la COM, le chauffeur à jeté son papier de sandwich dans la rue depuis sa voiture.