17.12.2019

Les élus ont "pris acte des déclarations de la ministre"

Le président s'exprimera une fois que les déclarations auront été confirmées par écrit par l'Etat.

Les élus affirment ce soir « avoir pris acte des déclarations de la ministre des Outre-mer concernant le PPRN à l’Assemblée nationale et à la population saint-martinoise via la radio Youth Radio en cette fin d’après-midi ».

«Afin qu’il n’y ait aucune confusion sur la compréhension des déclarations faites par l’Etat, nous avons demandé un engagement écrit et officiel de ce qui a été annoncé. Nous l’aurons demain », indiquent-ils.

Daniel Gibbs s’exprimera alors « au nom des élus de la Collectivité de Saint-Martin et des autres membres du Comité opérationnel territorial (COT) » qui se réunira demain pour la seconde fois à 8h30 en l’hôtel de la collectivité.

Estelle Gasnet
6 commentaires

Commentaires

Avant d'être jugés ?

Quid du jugement de Daniel Gibbs demain?

Inadéquation chronique
Si l'on prend tout en compte, les risques cycloniques, sismiques, d'inondation, de submersion marine, pour réduire la vulnérabilité des personnes et des biens, alors dans cette logique, il faudrait, loger tout le monde dans un blockhaus au beau milieu de l'île.
Si la ministre a montré à l'opinion publique qu'elle n'avait pas peur de se mettre en tenue de combat après Irma, force est de constater que malgré ses immersions médiatiques dans les quartiers populaires, elle ne semble ne pas avoir bien saisie la culture Saint Martinoise.
Il faut savoir que beaucoup d'habitations placées, en autres sur la frange littorale, sont au statut d'indivision familiale, donc non assurables et non éligibles aux emprunts et sont par conséquence pratiquement non vendables. Elles se transmette aux membres de la famille, sans formalisme juridique particulier, comme s'est le cas également en Martinique et en Guadeloupe. Sans accès aux prêts bancaires, aux aides, aux assurances, elles sont à la charge financière totale des occupants.
Donc Madame la ministre, les Saint Martinois des zones rouges du PPRN, ne sont pas un poids pour l'Etat, et leurs constructions n'ont pas été plus détériorées que celles se situant dans les terres. Dire que c'est un danger pour la sécurité des personnes d'habiter face à la mer est jouer sur nos sentiments pour obtenir notre consentement, car la concentration de localisation des victimes d'Irma ne se situait pas sur front de mer.
Du coup, le risque en final est peut être à Saint Martin, celui de la submersion des règles et des lois non adaptées au territoire qui peuvent provoquer un tremblement social et inonder l’économie touristique. Alors, laissez les habitants de ces zones, dites à risques, vivre encore dans leur logement des jours heureux, en attendant que la nature vienne, elle même, imposer sa loi

enfin un commentaire intelligent, ça change, bravo a vous !!

TOUTà fait d'accord avec vous

Excellent