17.12.2019

La préfecture rappelle encore que le PPRN n'est pas approuvé

Le règlement pris par anticipation s'applique aux constructions nouvelles.

Depuis le début des mouvements, la préfète poursuit les contacts avec les représentants de la société civile, les conseils de quartier et des associations. Elle s’est rendue le 13 décembre sur les points de blocage de Grand Case et de Quartier d’Orléans pendant plusieurs heures. Le 14 décembre, une délégation de manifestants présents sur Agrément a été rencontrée.

Hier, plusieurs représentants de la société civile et des responsables d’associations ont demandé à être reçus en préfecture pour échanger sur les difficultés de la population de Saint-Martin en post-Irma.

Au cours de tous ces échanges constructifs, les personnes présentes sur place ont évoqué leurs inquiétudes sur le PPRn et la pollution de l’eau mais aussi sur l’état des routes, l’éclairage, la reconstruction difficile pour certaines familles, la précarité d’une partie de la population, l’éducation, les questions liées au logement, les difficultés liées au droit de propriété à Saint-Martin.

S’agissant du PPRn « submersion marine », la préfète rappelle le message relayé par la ministre des Outre-mer : le projet de PPRn n’est pas approuvé définitivement et il continue d’évoluer au fil des jours.

Après les premières étapes de rédaction et de consultation, la procédure d’actualisation du PPRn de Saint-Martin pour l’aléa cyclonique entre dans une nouvelle phase. La commission d’enquête publique a rendu son rapport et ses conclusions motivées. La Collectivité de Saint-Martin, les socio-professionnels et de nombreux habitants lui ont remis leurs observations. Les services de l’État prendront le temps nécessaire pour étudier l’intégration dans le projet des recommandations et des 318 remarques. Cette démarche sera réalisée en concertation par le comité local souhaité par la ministre des Outre- Mer. Chaque demande de déclassement déposée au moment de l’enquête publique sera étudiée au cas par cas.

La préfecture rappelle que pour toute incertitude ou demande relative à un cas particulier, des permanences sont organisées depuis plusieurs mois en Préfecture par les services de la DEAL, le mercredi matin sur rendez-vous (05 90 52 30 50).

Cette étape permettra à la Collectivité de poursuivre en parallèle la révision de son plan d’occupation des sols et les réflexions sur l’aménagement du territoire. Elle pourra compter sur le partenariat de l’État. C’est dans ce cadre que seront étudiés les éventuels projets de protection du littoral que la Collectivité de Saint-Martin pourrait présenter. Ces ouvrages seraient susceptibles de faire encore évoluer la couleur des zones concernées ouvrant ainsi de nouvelles perspectives d’aménagement.

De plus, il est rappelé que le projet de PPRn permet la réparation des habitations dans toutes les zones. Si un bien est détruit par un autre aléa (par exemple un incendie) il peut aussi être reconstruit. Il n’y a eu et il n’y aura aucune expropriation.

Enfin, le projet prend en compte via une zone orange la dimension de développement économique (Grand Case et la baie orientale) et de développement urbain (Centre de quartier d’Orléans et centre de Marigot). Ces deux zonages ont été déterminés par la Collectivité. Les constructions de maison, de commerce, de restaurant, y sont autorisées.

Une partie du règlement a été appliquée par anticipation pour les seules constructions nouvelles. Cela permet de lever les « sursis à statuer » sur certains permis de construire qui étaient bloqués. C'est le cas par exemple des permis de construire déposé dans les zones d'intérêt économique ou les centres urbains.

Anonyme
4 commentaires

Commentaires

On comprend difficilement ce qui pousse l’Etat à vouloir ennuyer les plus pauvres qui vivent sur le littoral depuis des décennies et qui n’ont rien demandé .foutez leur la paix dame Prefete qui ne serez plus là dans moins d’un an alors que eux seront toujours là. Ils prennent leurs responsabilités c’est leur choix . Vous préférez sans dout voir l’ile a feu et ...bientôt à sang ?

tout a fait d'accord

la sous préfète déjà et pas préfète
vous êtes ignorant a ce point la
la sous préfète ne sera plus la c'est sur c'est un travail comme votre travail si vous travaillez bien sur
mais l'état donc la France donc sera toujours la
quand aux gens qui vivent sur le littoral depuis des décennies comme vous dite ils ont déja squatté des terrains
ça c'est sur ils ont rien demandé pour le logement pour le reste c'est moins sur
sinon si vous voulez plus entendre de loi de pprn etc.. et tout le monde le comprend
sortez de l'espace France
c'est pas par méchanceté que je dis ça mais c'est la seule solution
plus de contrainte
vous pouvez pas être dedans et dehors en même temps
saint martin n'est pas un territoire sans loi

Ignorant ignorant, c'est toi l'ignorant, elle est bien la préfète de l'île car le sous préfet est un homme, et ça c'est sur IGNORANT