01.01.2016

Travail d'intérêt général et prison ferme pour 3 individus pour avoir volé de l'essence

Très souvent, les faits sont exposés avec tant de naturel et de simplicité, qu'on pourrait se demander si leurs auteurs en sont bien les responsables. Mais, à leur défaveur, les faits sont tellement grossiers, que la coïncidence des circonstances qui ont permis leur mise en cause, est difficilement plausible.
En effet, il n'est pas rare que les porteurs d'armes affirment avoir trouvé l'arme par terre sur la voie publique. Idem pour ceux accusés de détention de produits stupéfiants : ils ont trouvé les sachets de cannabis ou de cocaïne par terre.
Hier matin, un jeune de dix-huit ans a raconté son histoire dans ce même état d'esprit. Le 12 juillet dernier, l'une de ses connaissances lui demande de l'accompagner pour aller chercher de l'essence avec un autre acolyte. Effectivement, rien d'anormal. Sauf, qu'il est 2h30 du matin et que le trio ne va pas dans une station-service mais sur le parking d'une résidence et que ladite connaissance est équipée d'un bidon et d'un siphon.
Alors que les jeunes sont en train de voler de l'essence dans le réservoir d'une voiture, ils sont repérés par un riverain qui avertit les gendarmes. A leur arrivée sur les lieux, les trois jeunes prennent la fuite mais seront rattrapés.
Cette nuit-là, le prévenu avait emprunté le scooter de son frère sans le lui dire. Aussi, le lendemain matin, lorsque le frère découvre que son scooter a disparu, il se rend à la gendarmerie pour déposer plainte. Tout rentrera néanmoins dans l'ordre ; la plainte est retirée quand il apprend que c'est son frère qui a pris le deux-roues.
L'un des trois acolytes se rend aussi à la gendarmerie pour déposer plainte : on lui a dérobé sa moto... sauf que sa moto avait déjà été volée (le vrai propriétaire sera identifié). Il se retrouve donc accusé, outre de vol de carburant, de recel.
Absent à l'audience, il est condamné à une peine de dix mois de prison ferme. Son casier judiciaire déjà très chargé, n'a pas joué en sa faveur.
Le second acolyte qui a lui aussi plusieurs condamnations à son actif, a écopé de huit mois d'emprisonnement ferme.
Quant au premier prévenu, le seul à être présent à l'audience, il a été condamné à effectuer 120 heures de travail d'intérêt général sur une période d'un an ; s'il ne les effectue, il aura une peine de 3 mois de prison avec sursis. Il avait demandé la clémence du tribunal car il entend suivre une formation de comptable au RSMA.

Estelle GASNET

Estelle Gasnet
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Commentaires

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