28.11.2017

Education : des organisations à trouver par établissement

Vendredi dernier, les directeurs d'école et chefs d'établissement de Saint-Martin étaient conviés à participer à un séminaire organisé par les services de l'éducation nationale afin de trouver des solutions pour compenser l'absence de cours pendant plusieurs semaines. Le recteur, deux inspecteurs généraux et plusieurs inspecteurs étaient également présents.

Durant une journée les personnels ont réfléchi à des «dispositifs pédagogiques innovants à mettre en œuvre pour mener les élèves des îles du Nord sur le chemin de la réussite». À la fin du séminaire chaque école et chaque établissement ont dû élaborer son plan d'action pour commencer de le mettre en œuvre dès la semaine suivante. Le dispositif «Ecole ouverte » devrait par exemple être mis en place.

«Après le passage de l’ouragan Irma, Emmanuel Macron a voulu que les écoles rouvrent le plus tôt possible. Tel a été le cas à partir du 2 octobre à Quartier d’Orléans. Aujourd’hui, au 24 novembre, nous avons 80 % des élèves présents et 90 % du personnel présents», note Camille Galap, le recteur. «Nous avons une organisation adaptée à chaque établissement. Des solutions ont été trouvées jusqu’à présent mais elles ne sont entièrement satisfaisantes, d’où ce séminaire pour voir comment nous pouvons les améliorer», complète Camille Galap qui prépare déjà la rentrée de septembre 2018. Et de préciser que l’accent est mis sur les classes à examen.

Aujourd’hui, la principale difficulté est le manque de locaux. Certaines écoles ont fusionné et fonctionnent selon des rotations ; une partie des élèves est accueillie le matin, l’autre l’après-midi. Si la qualité de l’enseignement n’est pas remise en cause, assure le rectorat, ce fonctionnement est contraignant pour les familles, notamment pour les parents qui travaillent. Le rythme normal ne pourra être retrouvé que lorsque des travaux dans les établissements seront entamés ; des travaux qui incombent à la collectivité. Des bungalows (préfabriqués) pourraient être installés de manière provisoire.

«Le coût de reconstruction et de réparations des écoles est estimé à 50 millions d’euros», confie le recteur qui préfère miser sur la réalisation de travaux définitifs que sur des solutions provisoires qui coûteraient également cher.

Estelle Gasnet
1 commentaire

Commentaires

Et on comprend bien les limites de la collectivité qui ne peut évidemment pas faire face à une telle charge de travail ! Quel sera l'engagement de l'état pour aider ? Parce que l'on comprend bien les idées de délocalisation, d'autonomie et autres choses de ce genre, mais il n'empêche que notre collectivité fait bel et bien parti de la république et à ce titre il y a des actions étatiques à mener. Non ? je n'imagine pas 2 secondes qu'une autre commune de la France reste dans cet état.