03.11.2020

La préfecture ferme un bar-discothèque à Quartier d'Orléans pour non respect des règles sanitaires

Une seconde procédure est entamée à l'encontre d'un autre établissement.

Une opération de contrôle d'un débit de boissons sur Quartier d'Orléans a été menée dans la nuit du vendredi 30 au samedi 31 octobre dans le cadre du comité opérationnel territorial anti-fraudes (COTAF). Agissant sur réquisition du procureur de la République et en présence du directeur des services du cabinet de la préfète, les services de la gendarmerie, de la police aux Frontières et de l'unité territoriale de la direction de l'agriculture sont intervenus sur un établissement ne respectant pas les horaires de fermeture imposés aux bars et restaurants.

Les services ont constaté plusieurs manquements à la réglementation débit de boissons, à l'hygiène sanitaire et des suspicions de travail dissimulé. Une arme de poing chargée a également été découverte. De plus, l'établissement fonctionnait sur le modèle d'une discothèque alors que celles-ci sont fermées au niveau national depuis le mois de mars. Enfin, le non respect des gestes barrières essentiel en cette période de lutte contre le covid-19 a été relevé.

L'établissement a été immédiatement fermé et une procédure administrative à son encontre est menée en complément des investigations judiciaires. En parallèle, un dépassement d'horaire et le non respect des gestes barrières ont été relevés dans un établissement voisin. Une mise en demeure auprès de la gérante a été effectuée par la gendarmerie samedi 31 octobre. Une procédure administrative ciblera également ce second établissement.

Les services de la préfecture rappellent qu'en cette période de lutte contre le COVID, la fermeture des débits de boissons est fixée à minuit et les discothèques sont actuellement fermées. De plus, seul le respect des gestes barrières, en particulier le port du masque, permet aujourd'hui de limiter la circulation du virus sur nos territoires et d'éviter un confinement total. La mobilisation de tous sur ce point reste nécessaire.

(crédit photo : préfecture)

Anonyme