05.11.2017

Le Premier ministre est arrivé à Saint-Martin

Il s’est posé en début de soirée à Grand Case.

C’est avec 50 minutes de retard sur le programme que le Premier ministre, Edouard Philippe, s’est posé à l’aéroport de Grand Case en provenance de Guadeloupe. Il est arrivé à bord d’un avion militaire avec le ministre de l’Education nationale Jean-Michel Blanquer, la ministre des Outre-mer Annick Girardin, la ministre des Sports Laura Flessel, le secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire, Sébastien Lecornu et le secrétaire auprès du ministre de l’Europe et des affaires étrangères Jean-Baptiste Lemoyne.

Edouard Philippe a été accueilli à sa descente par le président de la Collectivité, Daniel Gibbs, le sénateur Guillaume Arnell et la préfète Anne Laubiès. Le délégué interministériel pour la reconstruction, Philippe Gustin, était également là. Une vingtaine de médias nationaux l’accompagne. Les journalistes étaient arrivés par un autre vol militaire en fin d’après-midi.

Dès sa descente, le Premier ministre a fait une déclaration à la presse. Il a essentiellement présenté l’objectif de sa visite. Comme il l’avait «promis», il assistera à la rentrée des classes lundi matin dans une école à Quartier d’Orléans. "Nous savons qu'elle ne se passera pas normalement", a déclaré Edouard Philippe. Mais de souhaiter qu'un rythme normal soit repris "le plus vite", car il s'agit là d'un "enjeu majeur pour la reconstruction".

Lors de ce déplacement, Edouard Philippe veut rappeler la volonté de l’Etat «d’accompagner Saint-Martin dans sa reconstruction». Aussi s’entretiendra-t-il à 11 heuresavec le président de la COM qui attend "des bonnes nouvelles".

Après sa déclaration à la presse, le Premier ministre a souhaité saluer les agents de la police aux frontières (PAF). Une dizaine de policiers étaient présents sur le tarmac. À chacun, Edouard Philippe leur a serré la main. Il a échangé quelques mots avec certains. «Je suis très fier d’avoir été sélectionné pour venir en renfort… J’étais très impressionné par les moyens mis en œuvre pour rétablir la situation», lui a confié un policier. «Juste après Irma, j’ai été choqué mais on s’est rapidement mis au travail et on a retroussé nos manches », a raconté un autre. «Nous ne nous sentions pas seuls. On sentait l’Etat à nos côtés, j’avais ma direction et la préfète tous les jours au téléphone», a assuré l’un des commandants.

Ensuite, le Premier ministre a regagné son hôtel.

Le programme du Premier ministre

Lundi à 7h30, il sera à l’école primaire Clair Saint-Maximim à Quartier d’Orléans pour assister à la rentrée des classes et visiter une classe.

À 9 heures, il visitera la compagnie de réserve territoriale à Quartier d’Orléans puis ira à la rencontre des commerçants à 10 heures à Hope Estate. À 11 heures, il s’entretiendra avec le président de la COM, Daniel Gibbs en collectivité.

 

Frustration

Le Premier ministre a suscité la frustration de la presse locale lors de son allocuation sur le tarmac. Alors que tous les journalistes (nationaux et locaux) avaient reçu ordre de se placer derrière une ligne, Edouard Philippe s'est adressé uniquement aux médias nationaux éclairés par les spots des caméras, tournant le dos à la presse locale, invisible de l'autre côté dans l'obscurité.

Estelle Gasnet
14 commentaires

Commentaires

Qu'est-ce qui l'en a à foutre des journalistes locaux ? Son job c'est de communiquer aux français de l'Hexagone et de nourrir la cohorte de nos confrères métropolitains.

Nul comme commentaire .....

il n’y a pas de journalistes à st martin ,il n’y a pas de presse locale ...que des baveux

Il y a des journalistes ici pauvre tache... et des trous du cul, comme toi

la presse locale
une nouveauté , il y a des journalistes locaux?
journaliste est un vrai métier , ici c est rapporteur des communiqués officiels....

Bonjour
Dans quel hôtel est-il hébergé ? Ils sont tous hors d'usage .
Cordialement

Ils parle a "BFM" : "la vie reprend son court, la rentré scolaire se passe normalement, l'état est la. Dormez tranquille" et bla bla bla et bla bla bla
Foutaises, duperie et désinformation a l'attention de la métropole, le lot quotidien de la com gouvernementale depuis le jour d’après.

La compagnie de reservistes a QO???? C'est quii et c'est ou?????

C'est toujours dans ces moments là que je me rends compte de l'effet pervers des réseaux sociaux. On prend un article nuancé qui parle de "frustration", les commentaires...

On a les deux extrêmes cyniques du politique "com" bla bla bla façon c'est tous des pourris, ils en on rien à foutre de nous. Et le deuxième, les journalopes qui ne savent pas faire leur boulot ici, et qu'heureusement que le citoyen journaliste Richardson Stephen est là pour le démontrer..

"foutaises, duperies et désinformation", il y en a plein en effet, d'informations fausses, et d'approximations, exemple, Cnews annonçait en bandeau ce matin que 72000 élèves reprenaient le chemin de l'école aujourd'hui...
Mais, les exemples présentés ici sont des banalités, de la langue de bois... C'est exactement ce que j'entends de la plupart des gens à qui je demande comment ça va.
Mais non, diable la nuance, on va à l'extreme...

Et pourtant... L'Etat n'est pas là ? Et si on comparait..
Trump balance du Sopalin sur des réfugiés de Puerto Rico et leur propose un PRET de 5 mds d'euros pour réparer. les 3/4 de l'île n'ont toujours pas l'électricité. Et c'est une société du Montana qui a deux employés qui a empoché un contrat pour remettre les lignes électriques. Ca aide qu'un des membres du gouvernement aie des intérêt dans cette petite société écran.

Côté hollandais, les pays-bas font un "chantage" au gouvernement St martiners pour lui filer du pognon, et celui-ci vient de démissionner... Donc, crise politique.

Est-ce qu'on peut se plaindre de ça, ici ? Non ! Est-ce qu'on est en droit de se plaindre d'autres choses, bien sûr. Mais si on est pas capable de garder la tête froide, et d'analyser la situation rationnellement, on se retrouve à passer en boucle à la télé en train de beugler sur Macron que "c'est inacceptable et que la France est sensé être un pays civilisés...", Très utile.

Et si il y a bien une île qui doit comprendre l'interêt de la "Com' Gouvernementale" c'est St Martin... Non, mais sinon, on peut continuer à faire croire qu'on est en Syrie, ça va encourager les gens à venir ici.

Ce courrier s'adresse à Madame Girardin, ministre de l'Outre Mer suite à ces propos.
Madame la ministre,Monsieur le Premier Ministre
C'est un devoir de dire la vérité. Vous devez être soit mal informé, soit négligente. Suite à vos propos, il serait intéressant de rétablir un peu les faits. Je vous les rappelle ainsi :
Après l'ouragan Irma, la préfète a ordonné des évacuations sanitaires qui ont été effectuées par l'armée Française et les comapgnies Air Antilles et Air Caraibes.
(D'ailleurs, j'en profite pour la remercier de ne pas avoir ordonné l'évacuation de la population. Grâce à elle, nous nous sommes éclatés et nous, les sinistrés, avons passé des superbes moments.
Je passe alors les soit disant "évacuations sanitaires" où nous sommes rendus compte que les premières personnes évacuées étaient non seulement des blessés, des femmes enceintes et des enfants en bas âge, mais davantage des personnes de la collectivité avec leur famille, des familles Saint Martinoises influentes, ceux de la Préfecture, de la sécurité sociale, de pole emploi, le personnel de la Chambre de Commerce, des douaniers, des gendarmes et de très vaillants policiers aux frontières... Je suis désolé si j'en oublie.
Il y a eu, selon les chiffres de la préfecture et du Secrétaire d'état à la Reconstruction 8 000 personnes qui ont quitté l’île.
Je m'interroge : "Sur les 8 000 personnes, Y a t il que des fonctionnaires et des enseignants qui ont quitté l'ile ? "
Certainement diront certains.
Ainsi, Madame, je vous demande un peu de retenue et de justesse dans vos propos.
Vos déclarations sont indignes au vu de votre poste et votre fonction.
De plus, elles sont soit partiellement fausses, soit erronées.
Il est de votre devoir de mieux vous renseigner.
Je vous prie d'agréer, Madame la Ministre, à mes sincères et loyales salutations.

1) Ceci n'est pas un courrier. Une lettre ouverte au mieux.

2) Curieux qu'il n'y ait pas de nom, quitte à partir du postulat qu'"on est pas pire que les autres" autant faire de la délation.
3) Je ne suis pas sûr du sarcasme sur l'évacuation, il aurait fallu ou pas ce genre d'appel ? Il a eu lieu ou non ?
4) Non mais parce que si il a eu lieu, j'aimerai savoir comment la population pouvait être informée...
5) Votre argumentaire n'appelle pas à de la "retenue ou de la justesse" mais bien à accuser "pas seulement" les professeurs. L'évacuation imprévue et en masse est tout de même un des faits reconnus de l'île.

6) Enfin, Mme Girardin fait de la com' par rapport aux profs parce que justement, ils sont profs, donc, ils ont la charge d'élèves. La PAF, les familles influentes ou la sécu et le pôle emploi étaient utiles, aussi. Oui, mais ils n'ont pas la charge d'élèves.
Quite à demander de la retenue, parlez plutôt des conditions de travail, d'hébergements, du chaos de la reprise.... Et certainement de nombreux autres sujets qui méritent une discussion, et dont le contre-argument ne sera pas, vous avez en charge des enfants...

Les commentaires sont méchants pour les journalistes locaux.Estelle GANET fait un boulot d'enfer pour informer .

Quelle argumentation brillante et percutante Fauve !

Merci d'alimenter les réseaux avec de tels propos.

Après plusieurs lectures, pour ma part, je ne comprends toujours pas ce que vous avez voulu dire.

Je crois reconnaitre du sarcasme. Si ce n'est pas le cas je me dois de vous remercier... I guess.
Sinon, quel commentaire ? le 1er ou le 2ème ? Difficile d'expliquer "ma pensée complexe" ( ^ ^) sans cette information.

Mon premier commentaire est une réaction par rapport à deux commentaires, notamment celui de Richardson Stephen et Jab qui sont, pour moi, représentatif d'une convergence entre une forte frustration anti-système et la facilité d'expression d'opinion des réseaux sociaux... J'y répondais avec mes deux sous d'opinion tout aussi biaisée.

Mon second est un commentaire sur la forme, par rapport à une réaction qui, selon moi, n'est pas une bonne défense.

Plusieurs lectures pour un commentaire ? Quel honneur ! je serais bien incapable de lire plus de deux fois les élucubrations douteuses d'un inconnu qui essaye en quelque phrases de parler d'un problème complexe. C'est voué à l'échec.