Développer l'économie en aidant l'hôtellerie
Depuis de nombreuses années les programmes FEDER de l’Union européenne ont apporté des aides à la rénovation dans le secteur de l’hôtellerie. A Saint-Martin, une très grande majorité d’établissements, a bénéficié –et bénéficie encore - de ces subventions. Le montant des aides varie et peut aller jusqu’à 60 % du coût total des travaux, avec des plafonds par chambre et par opération.
Dans un contexte régional hyper concurrentiel et compétitif où les complexes hôteliers poussent comme des champignons grâce à des fonds souvent privés, ces aides européennes à l’investissement accordées aux hôteliers de la partie française de l’île ont permis à ceux-ci d’améliorer la qualité de leur prestation et de proposer un produit correspond aux attentes des clients.
«C’était une nécessité absolue et on aimerait bien qu’elles continuent», avance Philippe Thévenet, porte-parole de l’association des hôteliers de Saint-Martin.
Outre rénover une chambre et maintenir le standing d’un hôtel, le Feder est un soutien pour préserver l’emploi et jouer un rôle moteur dans le développement économique. En effet, l’hôtellerie n’est qu’un secteur de l’industrie touristique, principal pilier de l’économie locale.
Globalement, cent chambres nécessitent, selon le standing et le volume de l’hôtel, soixante emplois directs, auxquels s’ajoutent 30 emplois indirects. Comme le rappelle Philippe Thévenet, «l’hôtellerie génère une activité transversale à l’ensemble de l’économie en accueillant des personnes à qui il va falloir fournir tous les services de la vie».
